Nous ne cessons de le répéter : la période à venir revêt une importance cruciale pour le canton de Neuchâtel.

Qu’il s’agisse de fiscalité, de péréquation ou des finances de l’État, qu’il s’agisse du dossier hospitalier, de la redéfinition des prestations sociales, d’aménagement du territoire ou de politique du logement, les chantiers colossaux ne manquent pas. Autant de dossiers dans lesquels le PSN a un rôle essentiel à jouer et qui mobilisent toute notre énergie. Tant nos députés que nos commissions internes ne comptent plus les heures passées à assimiler la matière, à l’analyser et à faire des propositions. 

Pas de répit non plus au niveau fédéral. Tandis que la dernière assemblée des délégués du PSS a pris position sur le projet de réforme fiscale et le financement de l’AVS, le Congrès bisannuel de décembre traitera d’un vaste papier de position sur l’économie. Là aussi, le PSN s’engage par la voix de nos délégués après avoir longuement débattu de nos positions à l’interne. 

Et ce n’est pas pour autant que notre engagement au niveau local faiblit. J’en veux pour preuve la vitalité des sections et des groupes socialistes dans les conseils généraux. La présidence du PSN est le témoin privilégié de cet investissement permanent à tous les échelons. Force est de constater que celui-ci porte ses fruits : notre parti est une force de proposition sérieuse reconnue sur tous les sujets et qui a la capacité de concrétiser ses idées. 

Il est évident que nous ne pourrions pas mener tous ces combats en parallèle si le PSN ne comptait qu’une quarantaine de membres actifs. Nous n’aurions ni les ressources ni le poids politique suffisant pour le faire. Il est tout aussi évident que chaque nouvelle force vive qui rejoint notre parti contribue à renforcer l’impact de nos idées. Cela se résume en un principe assez simple : la force du nombre. 

Si nous voulons transformer en profondeur la société dans laquelle nous vivons pour la rendre plus juste, plus égalitaire et plus écologique, notre parti doit grandir. Et pour cela, camarades, nous avons besoin de votre aide à tous. Par votre engagement au sein du parti bien sûr, mais aussi par l’écho que vous donnez à nos idées. 

C’est ce nécessaire effort de mobilisation et cette volonté de renforcer l’impact de nos idées qui m’ont poussé à me porter candidat à la présidence du PS Ville de Neuchâtel. Élu en septembre par mes camarades, j’ai choisi de céder le siège de vice-président du PSN que j’occupe depuis trois ans. Avec un pincement au cœur, tant j’ai apprécié cette fonction et les personnes que j’y ai côtoyées. Mais surtout avec de la reconnaissance envers vous toutes et tous pour la confiance accordée et avec la conviction de laisser le parti cantonal entre de bonnes mains.

À très vite, camarades, car vous l’aurez compris, je ne pars pas bien loin…

 

22. oct 2018