Au travers d’un postulat déposé lors de la session de décembre, le groupe socialiste demande au Conseil d’Etat de travailler sur un provisionnement du financement du futur RER neuchâtelois que les député-e-s socialistes appellent de leurs vœux. Une mesure qui nous permettra, le moment venu, de dire OUI, nous avons su anticiper et appris du passé.

L’une des raisons, si ce n’est la raison principale, du refus du projet de RER par le peuple en 2012 était son coût. Il apparaît, dès lors, raisonnable que, quel que soit le projet qui finisse par recueillir l’adhésion de la population et des autorités, il bénéficie du financement nécessaire. Que le canton assume tout ou partie de celui-ci, le projet retenu aura un coût élevé qu’il serait bon d’anticiper. Il semble donc normal au groupe socialiste d’anticiper ce financement en prévoyant une provision dès le prochain budget, voire les prochains comptes. C’est dans ce sens que le groupe socialiste a déposé un postulat demandant au Conseil d'Etat, dans le respect des mécanismes de la nouvelle loi sur les finances induits par le MCH2, d'étudier la pertinence et la possibilité de mettre en place un préfinancement, vraisemblablement par l'instauration d'un fonds, pour un projet de mobilité dans le canton. 

Comme l’a déjà dit et écrit le groupe socialiste, le réseau ferroviaire a un besoin urgent d’améliorations. Ceci non pas pour assurer un confort minimal aux usagers, mais pour offrir un service performant indispensable aux Neuchâteloises et aux Neuchâtelois, notamment pour garantir à celui-ci un essor économique durable et pour préserver la cohésion cantonale.
Pour y parvenir et donner au canton de Neuchâtel les moyens de ses ambitions, le groupe socialiste en est convaincu, le rassemblement de toutes les forces, forces politiques incluses, sera nécessaire. 

Contacts :

Baptiste Hurni, rapporteur, 079 785 88 82
Martine Docourt Ducommun, présidente du groupe socialiste, 079 732 62 09
Yann Hulmann, chargé de communication du PSN, 079 292 73 24

04. déc 2014