A l’aube d’une renégociation de l’ensemble des conditions entourant l’action de la fonction publique, il apparaît que le chemin pris en cette fin d’année met sérieusement à mal le dialogue social entre les parties en présence. Le Parti socialiste neuchâtelois ne peut que regretter cet état de fait et ses conséquences, notamment sur l’image de l’action de l’Etat.

Qu’il s’agisse de politique salariale, de promotion et de respect des justes pratiques en matière de conditions de travail ou de dialogue entre partenaires sociaux, l’Etat, et par là même aussi la fonction publique, se doit de jouer un rôle exemplaire en toutes circonstances.

Nous en appelons, dès lors, à l’ensemble des partenaires pour qu’ils rétablissent le dialogue nécessaire. Et plus particulièrement au Conseil d’Etat, mais aussi au Service des ressources humaines de l’Etat, à qui nous enjoignons, tous deux, d’entendre et de prendre la mesure du malaise grandissant qui sous-tend les revendications de la fonction publique. Au-delà de la question salariale, ce malaise est le reflet du durcissement des conditions de travail et de la pression que subit le personnel de l’Etat.

Victime visible de logiques libérales qui, elles, échappent au contrôle de l’Etat, la fonction publique, au travers de la grogne qu’elle manifeste, incarne le ras-le-bol généralisé qui s’est fait jour au sein de la population et qui fait peser une menace réelle sur la cohésion sociale dans notre canton et au-delà.

Les partis politiques ont, sur ce point, une responsabilité essentielle, celle d’écouter et d’entendre, au-delà des manifestations publiques. Le PSN ne se défaussera d’ailleurs pas de cette responsabilité, ni des autres, et continuera à prendre le parti des travailleurs et travailleuses, qu’elles ou qu’ils soient actifs dans le public ou le privé.

 

Contacts :

 

Silvia Locatelli, présidente du PSN, 078 749 35 50

Yann Hulmann, chargé de communication du PSN, 079 292 73 24

 

29. nov 2014