Le PSN se réjouit du résultat concernant la votation du Bibliobus et est déçu du refus de l’éligibilité des étrangers avec permis C au niveau cantonal, tout en soulignant que l’idée fait son chemin. Le PSN déplore l’attitude des opposants, qui ont détourné le débat sur la question, fédérale, de la nationalité, alors que les citoyens étaient appelés à se prononcer sur une extension cantonale des droits politiques. Ceux qui ont vanté les mérites de la naturalisation sont pourtant ceux-là mêmes qui veulent la rendre plus difficile.

Eligibilité NON Alors que l’intégration des étrangers est au cœur des débats publics, le résultat du vote sur le droit d’éligibilité cantonale est un signal positif pour l’avenir. Malgré le NON qui est sorti des urnes (54 %), le PSN souligne que l’idée fait son chemin : par rapport à 2007, le OUI a progressé de 5 %. Cette fois-ci, les deux grandes villes et Valangin ont soutenu l’extension des droits politiques pour les titulaires de permis C établis depuis 5 ans au moins dans le canton. Malgré un contexte difficile lié aux crises migratoires, Neuchâtel fait une nouvelle fois preuve d’ouverture. Comme il l’a rappelé dans un récent papier de position (http://psn.ch/actualite/communiques/lintegration-offre-des-solutions-la-ou-lexclusion-accentue-les-inegalites), le PSN est convaincu des bienfaits d’une intégration réussie, gage de cohésion pour notre canton.

Le PSN déplore l’attitude des opposants, qui ont détourné le débat sur la question, fédérale, de la nationalité, alors que les citoyens étaient appelés à se prononcer sur une extension cantonale des droits politiques.  Ceux qui ont vanté les mérites de la naturalisation sont pourtant ceux-là mêmes qui veulent la rendre plus difficile.

Bibliobus NON Le message est sans équivoque, le Bibliobus est une richesse cantonale et doit être préservé. Il revient au Conseil d’Etat d’en garantir la pérennité en engageant les communes à assumer leur part. La stratégie voulue par le Conseil d’Etat de s’appuyer sur la solidarité présumée de l’ensemble des communes était mort-née. A l’instar du groupe socialiste qui attendait des garanties complémentaires de la part du Conseil d’Etat, le PSN est resté sur sa faim. Le gouvernement n’aura pas su entendre les mises en garde, tant de la pétition que du référendum. Alors que certains défendaient une mesure d’économie, les Neuchâtelois ont fait le juste choix de conforter une institution emblématique, celui d’une lecture publique accessible à toutes et tous. Le PSN ose espérer que le Conseil d’Etat saura interpréter le résultat de la votation et prêtera désormais davantage attention aux mises en garde populaires.

 

25. sep 2016