Nous remercions toutes les personnes qui ont participé à la récolte de signatures. 8135 paraphes ont été déposées à la Chancellerie le 26 août.

Pourquoi une initiative sur les soins dentaires ?•

Pour faire face à une situation de santé publique préoccupante: après des décennies d’amélioration constante, que l’on doit notamment aux efforts déployés dans les écoles, on observe depuis quelques années une stagnation, voire une détérioration de la santé bucco-dentaire d’une partie de la population.

•Pour assurer un accès équitable à la santé: tout le monde n’est pas égal vis‐a‐vis de la santé et cela vaut tout particulièrement pour la santé dentaire; plus le statut socio‐économique d’une personne est modeste, plus le risque de développer une carie et, surtout, de renoncer à se faire soigner est élevé. •

Parce que prévenir vaut mieux que guérir: s’il est un domaine où cet adage est vrai, c’est bien celui de la santé dentaire. Une bonne hygiène alimentaire et dentaire ainsi que des contrôles réguliers chez le dentiste et l’hygiéniste dentaire permettent, dans la plupart des cas, de se prémunir efficacement et à moindre frais contre la carie.

Comment sortir de l’impasse actuelle?•

En renforçant la prophylaxie: apprendre à se brosser les dents dans les écoles, c'est bien. Mais face à la déferlante publicitaire des marchands de sodas et autres boissons sucrées cela ne suffit plus ! Il faut une véritable éducation à l’hygiène buccale et alimentaire de l’ensemble de la population. •

En mettant l’accent sur la prévention: le dépistage sommaire effectué aujourd’hui dans les écoles est dépassé ; les jeunes comme les adultes doivent pouvoir bénéficer d'un à deux contrôles annuels gratuits chez le dentiste et l’hygiéniste dentaire. •

En misant sur la solidarité et la justice sociale: la création d'une assurance cantonale publique et obligatoire, sur le modèle de l’AVS, doit permettre de soulager les personnes de condition modeste et garantir à chacun l’accès à des soins dentaires de qualité.

Combien ça coûte?•

Actuellement,les soins dentaires sont supportés pour l’essentiel par les ménages: à quelques exceptions près, les assurances sociales ne prennent pas en charge les coûts des soins dentaires. Quant aux assurances privées, leurs primes sont prohibitives et les remboursements souvent partiels et plafonnés. •

Pas étonnant, dans ces conditions, si la facture du dentiste fait presque aussi mal que sa fraise: on estime à 450 francs en moyenne par année et par personne les coûts de la santé bucco‐dentaire. Pour une famille disposant d'un revenu modeste ou moyen, cela représente une charge considérable. •

Un prélèvement paritaire maximum de 1% sur les salaires(0,5% à charge de l’employé, soit 30 francs par mois pour un revenu de 6'000 francs) devrait permettre de couvrir l’ensemble des soins dentaires de base ainsi que les coûts des contrôles annuels. Ne seront pas remboursés en revanche les soins d’orthodontie (hors AI) ainsi que ceux de pur confort et d'esthétique.

Merci de retourner votre liste – même remplie partiellement –  à l'adresse suivante : Parti socialiste neuchâtelois, avenue de la Gare 3, 2000 Neuchâtel.

07. avr 2015