Les primes d’assurance-maladie ne doivent pas représenter plus de 10 % des revenus d’un ménage

«Simon et Carla sont mariés ; ils vivent dans le canton de Neuchâtel avec leurs deux enfants. L’aînée, 19 ans, est au lycée ; le cadet a 14 ans. 

Simon est employé dans une entreprise ; 13e salaire et allocations familiales compris, il touche un salaire mensuel net de Fr. 7275. Carla réalise chaque mois un revenu net de
Fr. 1500 en travaillant à temps partiel. Cette famille se situe juste au-dessus de la limite supérieure pour bénéficier d’un subside à l’assurance-maladie. 
Carla et les enfants sont assurés auprès de la caisse dont la prime est la plus basse du canton ; pour réduire les coûts, ils ont opté pour un modèle médecin de famille. En raison de ses problèmes de santé, Simon a dû choisir une caisse plus onéreuse qui lui permet d’obtenir ses médicaments sans avoir à les payer d’avance. Leur facture mensuelle pour l’assurance-maladie : Fr. 1100, soit plus de 12 % de leurs revenus ! »
L’exemple est fictif ; il relate cependant la réalité de nombreux ménages au revenu moyen. La charge est trop lourde et loin des objectifs que prévoyait la LAMal. 
Cantons et Confédération assument conjointement la politique des subsides. Certes, Neuchâtel a fait des efforts ces dernières années dans ce domaine ; ceux-ci restent toutefois tributaires de la situation financière du canton. Les primes, quant à elles, continuent d’augmenter. 
Au final, ce sont les assurés qui payent la facture ! Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour renforcer la politique des subsides au plan fédéral.

 

25. avr 2015