Le PSN compte quelque 900 membres actifs au sein de ses 17 sections locales. Une richesse et une force que Le Point se propose de faire vivre en offrant désormais régulièrement une carte blanche aux sections locales ou régionales. Deuxième étape.

Le Parti socialiste du Val-de-Travers, né en 2003 de la fusion des sections du district, compte 62 membres et est actuellement présidé par Jean-Noël Bovard.
Une minorité active…
Au plan communal, c’est à Val-de-Travers – au service de toute la région, beaucoup de fonctions étant mutualisées – que la section est active. Aucun socialiste ne siège pour l’instant aux Verrières ou à La Côte-aux-Fées.
Avec 14 socialistes, 2 popistes et 2 Verts, la gauche plurielle est minoritaire au Conseil général, que notre camarade Nathalie Ebner Cottet présidera pour la dernière année de la législature. Au Conseil communal, Christian Mermet dirige le dicastère Développement territorial, Vie associative et Culture ; Frédéric Mairy, lui aussi président 2015-2016, est responsable de l’Économie, des Finances et de l’Intégration sociale.
Un dicastère économie-social… comme le Département de l’économie et de l’action sociale : Jean-Nat Karakash, notre conseiller d’État, a testé cette combinaison prometteuse au Vallon avant d’aller l’appliquer au Château.
La section compte 3 des 8 député-e-s du Vallon (Jacques Hainard, Christian Mermet et moi-même) et une suppléante (Laurence Vaucher), engagés dans plusieurs commissions du Grand Conseil : finances, gestion, santé, judiciaire, péréquation… et pour des mandats temporaires (Collégiale, développement économique).
Voilà pour nos 4 élues et 16 élus.
… et très motivée
L’année est ponctuée par des actions militantes sous forme de stands, assemblées générales, campagnes d’affichage… et par un rendez-vous festif : le 1er mai de la gauche. 
La section se mobilise actuellement autour de sa première initiative « Pour permettre au Centre de jeunesse Barak de perdurer et de se développer », à laquelle se sont joints les autres partis de gauche (POP et les Verts), qui considèrent également que la jeunesse de Val-de-Travers mérite plus de considération que celle accordée par la majorité de droite du Conseil général.

 

Barak, quelques jalons

  • 1999 et années suivantes : le projet Tarmac (centre pour jeunes à la Presta) n’aboutit pas.
  • 24 février 2010 : l’assemblée communale organisée pour le premier anniversaire de la fusion accepte la résolution de la classe 9Ma2 du collège secondaire du Val-de-Travers, sis à Fleurier.
  • 21 juin 2010 : le Conseil général accepte la résolution devenue motion.
  • 17 janvier 2011 : le Conseil communal propose de s’appuyer sur l’association Barak pour ouvrir un lieu de rencontres, le Conseil général classe la motion.
  • 4 avril 2012 : Barak, Centre d’animation socioculturel pour la jeunesse, ouvre à Fleurier.
  • 2012-2014 : bien qu’aidée par la Commune, l’association effectue des recherches de fonds et réfléchit au meilleur lieu où s’implanter. L’idée de construire un nouveau bâtiment est entérinée. L’association projette son avenir dans une ancienne salle de gymnastique, mise à disposition par la Commune. Le centre rencontre un succès constamment croissant.
  • Hiver 2014-2015 : le manque d’isolation des fenêtres oblige Barak à fermer pendant trois mois.
  • 11 mai 2015 : le Conseil général accepte de vendre l’ancienne halle pour 1 franc symbolique (34 oui) et de subventionner partiellement le salaire des animateurs socioculturels HES. En effet, un amendement PLR revoyant à la baisse la proposition du Conseil communal a été accepté (à 19 contre 12 ; arrêté accepté par 19 oui, 13 abstentions). Dans les faits, une subvention limitée à 7 francs par habitant par année – au lieu des 10 demandés par l’exécutif – produit plusieurs effets négatifs. Avant tout, ne couvrant pas les frais de fonctionnement, elle laisse à la charge de l’association CHF 30 000 à trouver chaque année pour assurer le salaire des animateurs. Ensuite, le fonctionnement n’étant pas assuré, l’association est dans l’impossibilité de trouver les fonds nécessaires pour la réfection de ses locaux, qui sont dans un état déplorable. Un fonctionnement assuré représentant une condition sine qua non pour les organes susceptibles de fournir ces fonds (Loterie romande, etc.), les travaux (env. CHF 900 000) ne pourront être lancés. Enfin, engager un stagiaire, pour répondre encore mieux à l’affluence croissante, nécessiterait la présence d’une personne à 100 %, chose impossible dans les conditions actuelles.
  • 12 juin 2015 : lancement de l’initiative, qui demande « que la Commune de Val-de-Travers, afin de permettre la pérennité et le développement des activités du Centre de jeunesse Barak, contribue à garantir le financement annuel de 1,5 poste d’animateur au sein de ladite association. A cette fin, la Commune de Val-de-Travers verse à l’association Barak un montant de Fr. 10.- par habitant par année. Cette subvention est subordonnée à la conclusion d’un mandat de prestations qui détermine les tâches d’utilité publique à fournir par l’association. »   

 

Pour en savoir plus

13. juin 2015