C’est la dernière ligne droite à Berne ! Le Parlement fédéral, qui siégeait dans sa composition actuelle pour la dernière fois avant les élections d’octobre, a abordé tous les grands dossiers : réforme des retraites, réforme de l’asile, sortie du nucléaire, emploi... 

Avec le maintien ou le renforcement de l’actuelle majorité de droite, il y a fort à parier que l’idéologie néolibérale, avec son hymne à la responsabilité individuelle, à la concurrence et au marché, bétonne un avenir limité à court terme et serve les intérêts privés au lieu de l’intérêt général.

L’emploi et le franc fort ? Laisser faire le marché, plaide la droite. Et de refuser systématiquement à l’État les moyens financiers pour atténuer les effets de la crise économique et soutenir l’emploi. Aberrant, car le danger de la suppression de milliers d’emplois est bien réel. Selon l’Union syndicale, 3500 places de travail ont disparu depuis début 2015. Les chiffres du chômage indiquent une augmentation des sans-emploi, surtout des personnes de plus de 55 ans. Pour le PS, l’État doit intervenir pour sauver les emplois et permettre aux personnes licenciées de se réinsérer. Les propositions socialistes, vous le lirez dans ce numéro, sont concrètes et nombreuses : création d’un fonds destiné aux PME en situation d’urgence, égalité salariale, perfectionnement continu, protection contre la discrimination et le licenciement...

La cuve du réacteur de Beznau est endommagée ? Pas grave, répond la bouche en cœur la majorité. Et de laisser en activité la plus vieille centrale nucléaire civile au monde ! Dangereux, car les déficits de sécurité sont importants : corrosion de l’enveloppe extérieure, risque en cas de tremblement de terre. La position du PS est claire : Beznau doit fermer !
L’asile ? La droite extrême de proposer un moratoire. L’arrêt total de notre politique d’accueil ! Consternant, au moment même où des centaines de milliers de personnes fuient les persécutions. Au lieu d’un mur, le PS réclame des lieux d’accueil légaux et dignes et s’engage pour augmenter le contingent des réfugié-e-s.

Camarades, ces dossiers seront repris après les élections. Comme le manque de logements à prix abordable, les rentes AVS trop basses, les primes d’assurance-maladie trop coûteuses... Le changement est nécessaire ! Engagez-vous, partagez avec votre famille, vos amis, vos connaissances pour les convaincre d’aller voter et soutenir notre projet, celui d’une Suisse ouverte et solidaire, d’une Suisse qui tend la main à tous, sans privilèges. 

 

25. sep 2015