L’annonce des résultats des élections fédérales du 18 octobre a signalé la fin d’une campagne longue et engagée pour nos dix candidat-e-s inscrit-e-s sur les listes PSN et JSN. Point d’orgue de la journée, les très belles réélections de nos camarades Jacques-André Maire au Conseil national et Didier Berberat au Conseil des États. Ils ont tous deux terminé en tête de leur élection, ce qui souligne l’excellence de leur travail aux Chambres fédérales. 

Leurs colistier-ère-s sur les listes au National et aux États, tout comme les Jeunes socialistes ont également obtenu de bons résultats. Le PSN réalise ainsi un bon score global malgré une baisse de 1 % sur l’ensemble des suffrages au Conseil national. Si nos camarades du Parti ouvrier et populaire réalisent une belle élection, nous ne pouvons que regretter les plumes perdues par la liste verte. Les quelque 3 points égarés par le PLR ne sauraient faire oublier le recul de nos alliés verts.  

En progrès en ville de Neuchâtel, mais aussi dans le district de Boudry, stable au Val-de-Travers, le PSN se montre constant sur le plan cantonal. 

Le score des listes socialistes au Conseil national en ville de La Chaux-de-Fonds est moins réjouissant. Il résulte de plusieurs facteurs qui méritent tous d’être articulés avec finesse. Quel poids accorder à l’absence d’un-e candidat-e chaux-de fonnier-ère, alors qu’il y a quatre ans, deux personnalités fortes étaient présentes sur nos listes ? Vote sanction contre la politique hospitalière cantonale ? Vote de contestation lié aux difficultés que traverse la ville ? Plus généralement, quelle part accorder au questionnement sur le sentiment d’abandon qui touche les Montagnes neuchâteloises ?

Le PSN, mais avant tout et surtout la très active section des Montagnes neuchâteloises, n’ont pas attendu cette élection pour s’interroger, travailler sur demain et sur des projets porteurs pour la ville et l’ensemble du canton. Mais aussi, et c’est l’essence de notre engagement, pour questionner et entendre les citoyennes et citoyens. Là où certaines formations abandonnent, les socialistes remettent encore et encore l’ouvrage sur le métier. 

Première force politique par son implantation « universelle » dans le canton, le PSN est, plus que toute autre formation politique, sensible aux enjeux qui entourent la cohésion cantonale. Les uns y voient une gageure, nous préférons y voir une richesse. 

Merci à toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la campagne 2015. 

Conscients des défis qui nous attendent, des difficultés qu’il faudra braver, du temps et de l’énergie qu’il est et sera nécessaire d’investir encore et encore, nous vous donnons rendez-vous dès demain pour défendre partout où nous le pouvons nos valeurs communes afin de poursuivre notre chemin vers toujours plus de justice sociale.

 

11. déc 2015