Le canton a plus que jamais besoin d’un PSN fort

C’est dans l’adversité que l’on doit se montrer le plus solidaire

Réuni en congrès samedi 7 mars à Bevaix, le Parti socialiste neuchâtelois a désigné ses représentants pour les élections fédérales du 18 octobre et élu à sa tête Corine Bolay Mercier, qui succède à Silvia Locatelli. En présence de Christian Levrat, président du PSS, les socialistes neuchâtelois ont réaffirmé leur volonté de faire face, ensemble et avec ouverture, aux défis qu’affrontent le canton et le pays.

Qu’il soit majoritaire au Conseil d’Etat ou face à une majorité de droite au Grand Conseil, le PSN reste le parti des plus fragiles et de l’emploi. « Quoi de pire qu'une population résignée?», a lancé Corine Bolay Mercier aux plus de cent cinquante camarades présents.

«La résignation, c'est laisser faire les autres, ne plus vouloir décider soi-même. La résignation, c’est laisser la place à une démocratie moribonde, terrain idéal pour être fertilisé par les idées de peur, de fermeture, de mépris et de haine.  Ainsi, même si certains propos nous heurtent, car étant pris pour cible en tant que socialistes, je demeure convaincue que cette mobilisation est bénéfique. Indignons-nous!»

Pas question pour le PSN de brader les principes qui sont les siens. Aux responsabilités gouvernementales, le PSN n’opposera pas, mais associera les responsabilités sociales de tout élu socialiste. A la rigueur budgétaire, le PSN préférera un Etat fort et engagé. Aux tensions régionales, le PSN apportera des réponses globales, cohérentes et concertées, non en jouant les incendiaires de la République mais en réunissant, d’abord en son sein, puis avec l’ensemble des forces du canton, les compétences, l’énergie et la volonté nécessaires pour construire l’avenir dans le respect des équilibres régionaux.

Trois listes fortes

Samedi, le Congrès du PSN, non sans avoir chaleureusement remercié et pris congé de la présidente sortante, Silvia Locatelli, a élu par acclamation Corine Bolay Mercier à la tête du parti. Députée au Grand Conseil, enseignante à l’école d’arts de La Chaux-de-Fonds ainsi qu’à l’école technique du Locle, où elle réside, Corine Bolay Mercier sait les défis qui l’attendent. Comme le vice-président du PSN, Baptiste Hunkeler, la nouvelle présidente a clairement identifié les priorités que doivent être pour le parti l’emploi, le dossier hospitalier, la mobilité, l’insertion professionnelle, les équilibres régionaux mais aussi la défense des intérêts du canton et de sa population, notamment à Berne.

Berne et son Assemblée fédérale pour laquelle les camarades réunis à Bevaix en assemblée universelle (chaque membre disposant du droit de vote lors du congrès électoral) ont choisi, après les avoir entendus samedi mais aussi lors des quatre débats qui se sont tenus dans les sections régionales du PSN,  de présenter aux électeurs et électrices neuchâtelois les candidat-e-s suivant-e-s :

  • au Conseil national sur la liste PSN

Baptiste Hurni

Jacques-André Maire

Florence Nater

Laura Perret Ducommun

  • au Conseil des Etats sur la liste PSN

Didier Berberat

Martine Docourt Ducommunn

Le Congrès a, par ailleurs, apporté son soutien aux Jeunes socialistes neuchâtelois qui participeront pour la première fois aux élections fédérales, avec, pour les représenter :

  • au Conseil national sur la liste JSN, sous-apparentée à la liste PSN 

Céline Humbert

Loïc Muhlemann

Antoine de Montmollin

Aurélie Widmer

Lors de son allocution, le président du PSS a rappelé que le terrain politique d’aujourd’hui oppose deux Suisses. Une première, conservatrice, réactionnaire, et une seconde, ouverte, responsable, celle que défend le Parti socialiste. Celle qui a accepté d’accroître la capacité d’accueil de la Suisse envers les réfugiés syriens, non celle qui veut laisser se noyer en pleine Méditerranée les migrants, non celle qui rejette la Convention européenne des droits de l’homme.

Christian Levrat a, par ailleurs, souligné l’importance de Neuchâtel, comme canton frontalier, pour porter une autre voix, une voix différente de celle des partis populistes qui accaparent l’attention à Genève et au Tessin. Une voix pour porter d’autres solutions, pour répondre aux soucis réels de la population.

Et dans ce rôle mais aussi pour porter la voix du canton de Neuchâtel, le PSN n’est pas une partie du problème mais bien plutôt de la solution, a insisté le président du PSS, soulignant la qualité du travail des élus socialistes neuchâtelois au Conseil d’Etat mais aussi à Berne, où le rôle des deux représentants du PSN n’est de loin pas anecdotique.

Le congrès de Bevaix a aussi lancé officiellement la récolte de signatures pour l’initiative populaire cantonale pour une assurance des soins dentaires.

Le PSN remercie chaleureusement la section de Bevaix pour l’organisation du congrès et pour son accueil.

Parti socialiste neuchâtelois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07. mar 2015