Après avoir rencontré les membres du parti dans le cadre de la campagne interne, qui les a vus parcourir les quatre régions du PSN (Montagnes, Val-de-Travers, Val-de-Ruz et Littoral), les trois conseillers d’État sortants que sont Monika Maire-Hefti, Jean-Nat Karakash et Laurent Kurth ont été portés en liste par acclamation par les quelques 130 militant-e-s socialistes qui ont bravé la météo pour rejoindre Couvet. Le Congrès, où l’ensemble des membres du parti avaient le droit de vote, a désigné sans hésitation les trois ministres pour représenter une nouvelle fois le PSN dans la course au Conseil d’État. Au préalable, les trois candidat-e-s à la candidature avaient souligné l’importance de l’engagement notamment pour l’emploi, l’égalité des chances mais aussi dans la défense du rôle de l’État. État comme seul garant du respect, notamment, des plus fragilisés.
Comme l’a relevé la présidente du PSN, Corine Bolay Mercier, rien n’a été facile pour les trois ministres au cours des quatre années écoulées. Entre une majorité de droite au parlement qui menace en permanence les revenus de l’État et l’État lui-même, mais aussi avec une situation financière tendue, la tâche aura été pour le moins délicate. Mais l’engagement des trois ministres n’a cependant jamais été remis en question. Trois ministres qui ont, entre autres, redonné du crédit et du sens à l’institution au sein de laquelle ils siègent, quand bien même les divergences de position entre le PSN et le Conseil d’État ont existé.
Près d’une centaine de candidat-e-s sur les listes socialistes pour l’élection au Grand Conseil ont par ailleurs été présenté-e-s samedi à Couvet. Ils s’engageront toutes et tous pour que la gauche conquiert la majorité au Grand Conseil et la conserve au Conseil d’État. Pour y parvenir, la gauche doit partir unie et apparentée. Il en va de la défense des plus fragilisés dans notre canton et du canton lui-même. Tout autre approche placera le canton dans une situation que personne à gauche ne souhaite connaître.
Le Congrès a aussi salué le travail des député-e-s sortants. Le groupe socialiste n’a jamais renoncé face à une droite, dont l’arrogance aura été la marque de fabrique entre 2013 et 2017.
Enfin, le PSN a présenté les six axes qui formeront l’ossature de sa campagne. Économie et emploi, solidarité, culture, formation, santé et égalité des chances, six thématiques centrales que porteront les candidat-e-s puis les élu-e-s socialistes.