
CELA FONCTIONNE SUR LE PLAN COMMUNAL
Le droit d’éligibilité des étrangers au niveau communal existe et fonctionne. Exemple par excellence de cette réussite, Frédéric Mairy, belge et détenteur d’un
permis C, est non seulement conseiller communal, mais il est aussi le mieux élu de sa commune.
CRAINTES INFONDÉES
Les inquiétudes soulevées lorsque le droit d’éligibilité au niveau communal a été proposé n’étaient pas fondées. Les détenteurs de permis C n’ont pas débordé les
citoyens suisses, au contraire, ils ont apporté de la diversité dans nos communes et ont permis de vivifier notre démocratie directe. À droite comme à gauche.
JE VIS, TRAVAILLE ET VOTE ICI
Les étrangers résidents concernés par la modification de la Constitution travaillent, paient leurs impôts, envoient leurs enfants à l’école et font vivre nos sociétés locales.
Celles et ceux qui participent en entier à la société neuchâteloise doivent aussi pouvoir la représenter, tant au niveau des communes que du canton.
CITOYEN À PART ENTIÈRE
La naturalisation serait aux yeux des opposants la formule magique d’une intégration réussie. Pourquoi, dès lors, continuellement vouloir durcir les conditions pour l’obtenir ? Quoi qu’il en soit, la citoyenneté se vit au quotidien, dans ses actions et son engagement pour la collectivité, sa commune et son canton, et ne se mesure pas à la couleur de son passeport.
LE PEUPLE CHOISIRA TOUJOURS SES REPRÉSENTANTS
Comme c’est aujourd’hui le cas sur le plan communal, les électrices et électeurs neuchâtelois auront encore et toujours le dernier mot sur l’élection de leurs représentants.