Avec l’allongement de notre espérance de vie, l’augmentation des maladies chroniques et l’évolution de nos modes de vie, les défis en matière de santé ne manquent pas.
Notre pays dispose d’un système de santé de qualité et performant. Celui-ci est cependant mis à mal par une politique de libéralisation excessive et inadaptée. Depuis l’introduction du nouveau financement hospitalier en 2012, on assiste à une concurrence accrue entre les cantons, mais aussi entre les hôpitaux publics et privés. Dans sa difficile réforme hospitalière, notre canton en fait douloureusement les frais. Nous ne voulons pas d’une planification hospitalière qui laisse au privé la prise en charge des « bons risques » et au public la responsabilité de la formation et la gestion des situations complexes et coûteuses. Dans le secteur ambulatoire, nous refusons des projets tels que la suppression de l’obligation de contracter. C’est pourquoi nous nous engageons pour des réformes dans le financement des soins hospitaliers et pour une coordination en mains publiques dans le domaine ambulatoire.
La santé est notre capital le plus précieux, mais elle n’est pas un bien de consommation. Pour la qualité, l’accessibilité et l’économicité des soins, les pouvoirs publics doivent assurer le pilotage du secteur de la santé.

 

04. aoû 2015