Une question de représentativité
La question est avant tout pragmatique. Un Altaripien se sentira-t-il mieux représenté par un député de Lignières que de Peseux ? Un Valanginois par quelqu’un du Pâquier que de Neuchâtel, avec qui il a presque fusionné ? Un Brévinier mieux défendu par un Loclois que par un Vallonnier ? Il faut cesser de croire que les élus représentent en premier lieu leur région, leur commune, leur quartier, leur rue ou encore pire, leur intérêt personnel.
Nos habitudes ont changé. On habite dans une commune, travaille dans une autre, fait du sport dans une troisième, passe son temps libre ailleurs, parfois dans quatre districts différents. Les districts ont perdu leur sens.
Une réforme d’opportunistes ? Pas pour nous
D’aucuns nous accusent d’opportunisme électoral. Pourtant, ce sont les petits partis qui y gagneront. Ni le POP à Boudry, ni les Vert’libéraux à La Chaux-de-Fonds en 2017, ni les Verts en 2013 au Vallon n’ont obtenu de siège, malgré un nombre élevé de voix (plusieurs pourcents). Ces voix perdues reflétaient la volonté populaire. L’addition des voix sur tout le territoire permettra de donner la parole aux petits partis et de respecter le choix du peuple.
La réforme ne veut pas gommer les différences, mais faire vivre ensemble les habitants du Haut, du Bas, du Milieu et des Côtés, donner à chacun une voix égale dans un Canton plus uni pour demain !
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