Et pourtant… les orientations soutenues par la majorité bourgeoise des Chambres fédérales accordent aujourd’hui un poids démesuré aux assureurs privés et à leur approche mercantile de la santé. Une logique qui débouche sur la prise en charge, par les collectivités publiques quasi exclusivement, des missions fondamentales, mais non rentables, que sont, entre autres, la formation, les urgences ou la prise en charge des gardes.
A la chasse aux bons risques est donc venue s’ajouter celle des bons soins, ceux dont le rapport coût bénéfice est le plus intéressant. Car, si le secteur privé s’enorgueilli d’offrir des prestations moins chères que le public, il néglige sciemment dans son analyse les missions de bases, gourmandes en temps et en argent, que les collectivités publiques assument et qu’il délaisse.
Et que dire de, la logique marchande instaurée par les partis de droite qui opère aujourd’hui un transfert de coût sur les collectivités publiques. Ainsi, les hospitalisations hors canton, dans le domaine privé, auparavant supportées par les assurances seules viennent désormais grever les finances des cantons. Des finances que la droite dit à l’envie vouloir améliorer.
Enfin, si le PSN se réjouit des investissements annoncés dans les Montagnes neuchâteloises, il souligne que l’investissement doit aussi porter sur l’essentiel: le personnel et les conditions de travail qui lui sont octroyés. En ce sens, le PSN ne peut qu’inviter GSMN et son antenne neuchâteloise, qui se targue d’offrir des soins de qualité aux patients, d’offrir des conditions de travail de qualité aux employés, en signant la CCT 21.
Contacts :
Corine Bolay-Mercier, présidente du PSN, 079 794 29 88
Yann Hulmann, chargé de communication du PSN, 079 292 73 24