OUI au diagnostic préimplantatoire

Laura Perret Ducommun

Le 14 juin, nous serons appelés à nous prononcer sur le diagnostic préimplantatoire (DPI), qui implique la modification de la Constitution et de la loi sur la procréation médicalement assistée. 

Le projet prévoit que les couples ayant recours à la fécondation artificielle pourront bénéficier du DPI afin d’écarter les embryons présentant des aberrations chromosomiques. Toute autre application du DPI restera interdite (couples stériles sans risque génétique particulier, dépistage des maladies telles que la trisomie 21, « bébé-médicament » pour don de tissu à un frère ou une sœur malade…). 

La législation actuelle stipule que tous les embryons viables (maximum 3) doivent être implantés dans l’utérus de la mère. Ceci provoque souvent des grossesses multiples, avec des risques pour la mère et les enfants. Le projet prévoit plutôt de limiter à 12 le nombre d’embryons pouvant être développés hors du corps de la femme durant un cycle de traitement et d’en autoriser la conservation en vue d’une implantation ultérieure. 

Si l’article constitutionnel était refusé, tout le projet tomberait à l’eau, favorisant un tourisme médical lucratif, assorti de risques sanitaires importants. Alors OUI au DPI

19. avr 2015