Le groupe socialiste au Grand Conseil se félicite que la majorité du parlement a choisi de le suivre afin que les nécessaires travaux d’entretien des routes cantonales intègrent, de manière responsable, les enjeux de la mobilité douce. Les routes n’étant pas réservées à quelques--‐uns mais au service de l’ensemble des usagers.

L’état de notre réseau routier laisse, à n’en pas douter, à désirer en plusieurs endroits. Il va, dès lors, de soi que nous ne pouvions laisser ces mêmes routes se dégrader davantage, engendrant, de ce fait, des coûts encore plus élevés pour la collectivité et remettant en cause la sécurité des usagers.

Ceci étant, une route ne sert pas uniquement aux voitures, camionnettes et autres poids lourds, mais également aux piétons et aux cyclistes. Dès lors, aux yeux du groupe socialiste, l’entretien des routes ne peut évacuer, sans autres, les questions de mobilité douce. L’entretien, encore une fois, nécessaire du réseau routier ne peut donc faire l’économie d’une réflexion plus générale. Le groupe socialiste se réjouit ainsi que la majorité du Grand Conseil l’a suivi afin que le crédit initial sur l’entretien du réseau routier soit divisé par deux afin que la deuxième tranche soit couplée à une réflexion plus large.

Ce qui ne freinera aucunement la réalisation des travaux nécessaires planifiés pour les deux premières années. Pour la suite, le Grand Conseil sera, dans les deux ans, saisi d’un rapport du Conseil d’Etat contenant non seulement une demande de crédit pour réaliser la suite des travaux envisagés mais qui intègre, cette fois‐ci, la planification d’un concept de mobilité douce et une stratégie globale de réfection des routes cantonales.

Le groupe socialiste appelle d’ailleurs de ses voeux une généralisation de cette pratique qui permettra de réaliser dans les faits des économies. Effectivement, lorsque l’on opère des travaux sur la chaussée on en profite généralement pour réaliser tout ce qui peut l’être (pose de fibre optique, entretien des canalisations, etc. ) afin de n’« ouvrir », autant que possible, qu’une seule et unique fois la chaussée. Il est donc des plus logiques que la même approche s’applique aussi aux travaux d’entretien en intégrant dès le départ la question de la mobilité douce.

De quoi satisfaire et assurer, de manière responsable, la sécurité et le confort de l’ensemble des usagers de la route. 

29. avr 2014