Alors que la fonction publique manifeste aujourd’hui son mécontentement face à la politique du Conseil d’Etat, le Parti socialiste neuchâtelois réitère son appel à faire vivre et à renforcer le dialogue entre les différents partenaires. A l’initiative de la présidence du PSN, une rencontre entre le PSN et les principaux syndicats associés aux négociations avec l’Etat se tiendra ainsi prochainement afin d’aborder avec eux les blocages actuels et les solutions pour en sortir.

Le PSN se réjouit, par ailleurs, que les représentants de la fonction publique aient choisi de prolonger et d’élargir cette démarche à l’ensemble des formations politiques représentées au Grand Conseil. Il est temps de sortir des a priori et des lieux communs sur le statut des fonctionnaires et démontrer que le sort de l’Etat et de son personnel est l’affaire de toutes et tous.

Qu’il s’agisse d’une entreprise privée ou de l’Etat, le PSN défend les employé-e-s. Pas question de privilégier telle ou telle catégorie, ni de cautionner un quelconque nivellement par le bas ; il s’agit de renforcer l’équité entre travailleurs. Et toujours en direction de la solution la plus juste.

Si, sur le plan fédéral, sa marge de manœuvre est limitée par une majorité bourgeoise sourde aux appels des employé-e-s, le PSN n’acceptera pas de jouer les spectateurs sur sol neuchâtelois.

Nous en appelons, dès lors, au Conseil d’Etat, mais aussi, dans le cas de la fonction publique, au Service des ressources humaines de l’Etat, à entendre et à prendre la mesure du malaise grandissant qui sous-tend les revendications des travailleuses et travailleurs. Il serait faux de croire que la manifestation du jour ne porte pas en elle les signes d’un ras-le-bol généralisé. A nous de l’entendre. D’entendre toutes les travailleuses et tous les travailleurs de la fonction publique et du secteur privé. A commencer par les employé-e-s touché-e-s par les suppressions d’emplois annoncées aujourd’hui par une importante marque horlogère des Montagnes neuchâteloises.

 

26. mai 2015