Liberté de presse, liberté d’expression, deux libertés fondamentales qui participent à la formation de l’opinion et garantissent le bon fonctionnement de nos institutions démocratiques.
Limiter ou entraver de quelque manière que ce soit la liberté de la presse revient à attaquer les droits des citoyens, ce qui est inadmissible. Si tant est qu’elle soit libre et indépendante, la presse est l’un des canaux qui permettent de se tenir informé régulièrement des actualités culturelle, politique, sociale et économique, mais aussi des actions et du travail menés par les élu-e-s. Relayer leur travail, leurs débats de manière critique permet aux citoyennes et citoyens de ne pas simplement subir ou banaliser l’action politique, mais de l’analyser et de l’évaluer pour ensuite participer à la vie civique. 
Une participation, un engagement tout aussi essentiels au bon fonctionnement de notre démocratie alors que lassitude et perte de confiance gagnent quotidiennement du terrain, dans la population et parmi ses représentant-e-s élu-e-s. Il serait toutefois faux de croire que la flamme militante, l’envie de servir la collectivité n’habitent plus nos élu-e-s et il nous revient à nous, camarades, de protéger et valoriser cet engagement. Ainsi, lorsque les errements d’une autorité conduisent au lynchage de tout un collège, nous ne pouvons, sous prétexte de ne pas égratigner la collégialité, laisser des personnes à l’engagement honnête et sincère douter de notre soutien. Camarades, nous n’avons pas besoin d’accoler les mots liberté ou solidarité à notre bannière pour nous en faire les défenseurs. Il en va de même pour nos représentant-e-s élu-e-s. Il ne peut en être autrement.

 

22. juin 2015