Vous êtes les premières animatrices de campagne en Suisse romande. Qu’est-ce qui vous a motivées à prendre part à ce projet de mobilisation ?
Nathalie : Ce qui m’a motivée, c’est d’avoir une nouvelle approche, une autre façon de contacter les membres et d’aller sur le terrain. Certaines sections ont de la peine à recruter pour tenir des stands et distribuer des flyers. Ce projet me semblait un bon outil pour les campagnes futures.
Aurélie : Tout d’abord, l’aspect innovant du projet ; découvrir une autre manière de mener une campagne qui ne remplace pas les stands ou le porte-à-porte mais qui les complète à mon avis de manière excellente. Ensuite, avoir un moyen de redynamiser nos sections, qui sont souvent pour certaines en perte de vitesse et en manque de forces vives ; le concept proposé permet de mobiliser les membres d’une autre manière ou de renforcer nos sections avec de nouveaux membres (nous l’espérons). Cet objectif s’inscrit d’ailleurs très bien dans l’optique des communales qui auront lieu au printemps prochain.
Vous avez déjà approché les membres du PSN. Quelles ont été leurs premières réactions ?
Nathalie : Après quelques petites explications, les réactions sont bonnes. Le fait de pouvoir mener une mobilisation téléphonique avec des petites unités rassure les membres.
Aurélie : De manière générale, en entendant parler de « concept téléphonique », les personnes approchées ont plutôt eu une appréhension négative et perplexe, liée aux démarchages téléphoniques que tout le monde connaît. C’est seulement après quelques explications, avec objectifs et cas concrets à l’appui, que les gens se rendent compte de la force et de l’impact d’une telle campagne et surtout, si les buts attendus sont atteints, de la portée que ça peut avoir au-delà des élections fédérales pour les différentes sections du canton.
Quel est l’apport d’une telle campagne de mobilisation de nos membres ?
Nathalie : Mieux connaître nos membres, nous rapprocher des personnes qui ne viennent pas aux congrès ni aux assemblées mais qui partagent nos idées. Garder un contact. Cela permettra aussi d’avoir une vision claire des forces dont nous disposons.
Aurélie : Créer une vague qui non seulement portera nos candidat-e-s jusqu’à Berne, mais aussi une vague durable qui sera bénéfique à l’ensemble des sections et au parti de notre canton pour le rendre plus fort.
Propos recueillis par Jennifer Conti,
Responsable campagne mobilisation pour la Suisse romande
Mob quoi?
- MOB Café
Ces cafés de la mobilisation ont pour but d’informer les membres et sympathisant-e-s sur les enjeux de la campagne, sur la nécessité de se mobiliser, le tout dans un cadre informel autour d’un café ou d’un repas.
- Brunch téléphonique
Des actions téléphoniques auront lieu dès fin septembre pour mobiliser l’électorat potentiel (sympathisant-e-s et contacts personnels).
Ces actions sont associées à un brunch afin de créer une ambiance de mobilisation sympathique et de remercier les membres qui se mobilisent.