C’est au Locle, dans un lieu emblématique du canton de Neuchâtel, l’Ancienne Poste récemment restaurée, que le Parti socialiste neuchâtelois a choisi de présenter ses candidat-e-s aux élections fédérales. Il y a salué le bilan et les engagements de ses élus fédéraux mais aussi rappelé que la politique immobiliste et clientéliste de la droite helvétique péjore les conditions de vie de la très grande partie de la population. Le PSN a aussi souligné l’engagement des Jeunes socialistes neuchâtelois et la valeur de leur liste.
Conditions de travail, salaires, logement, retraites, protection des travailleurs âgés, égalité hommes-femmes, santé, mobilité, politique familiale, formation, énergies, environnement, cohésion sociale… Les chantiers sont légion. Les retards pris dans leur traitement ne sont pas moins nombreux et fragilisent et précarisent alors que les inégalités se creusent encore et toujours et que, malgré nos efforts, les richesses restent piégées entre les mains d’une minorité. La grande majorité, elle, se débat avec l’augmentation incessante des primes d’assurance maladie, avec les prix des logements qui grimpent, avec les incertitudes liées au travail, etc.
Le temps n’est plus aux tergiversations. D’ores et déjà engagé-e-s au quotidien dans la recherche de solutions mais aussi dans l’accompagnement de celles et ceux qui font les frais de la politique libérale, les candidat-e-s socialistes aux élections fédérales veulent croire à une autre Suisse, ouverte et solidaire, à un canton qui l’est tout autant, à un canton qui se projette vers demain pour assurer l’avenir de sa population. C’est cette vision, nos projets, nos propositions qui sont thématisés et regroupés dans le livret de campagne du Parti socialiste neuchâtelois, consultable sur www.psn.ch, présenté aujourd’hui devant la presse.
Aux côtés des élu-e-s socialistes de tout le pays, mais aussi des élu-e-s de toute la gauche et avec l’ensemble des forces progressistes présentes sous la Coupole fédérale, les
candidat-e-s socialistes neuchâtelois pourront tenir tête à la droite dure et ultralibérale qui a offert les clés de la démocratie helvétique aux lobbyistes de tout poil. Mais pour faire plus que dénoncer, pour sortir la Berne fédérale de sa torpeur, les socialistes neuchâtelois doivent obtenir avec leurs alliés le plein soutien de la population. Un soutien qui passe immanquablement par les urnes.
Et si le poids relatif de Neuchâtel à Berne est moindre que celui d’autres cantons, par leur travail et leur détermination, les conseillers national et aux États sortants que sont Jacques-André Maire et Didier Berberat ont plus d’une fois déjà su rassembler pour faire la différence. Comme sauront aussi le faire Martine Docourt Ducommun, sur la liste au Conseil des États, ou Laura Perret Ducommun, Florence Nater et Baptiste Hurni, sur la liste au Conseil national ! Renforcer la gauche neuchâteloise permettra, dès lors, au canton de Neuchâtel de peser davantage. Et donc de reprendre la main sur son avenir.