Quand on traite du franc fort et d’emploi, on se contente souvent de parler en long et en large de l’économie classique et libérale en place aujourd’hui. Les analyses des candidats socialistes au Conseil national et au Conseil des États que vous avez pu lire ici cherchent à trouver des solutions pour mieux vivre dans une société soumise aux règles prédatrices du marché. Comment permettre aux jeunes de trouver un premier emploi ? Comment protéger les travailleurs ? Comment intégrer les femmes sur le marché du travail ? Autant de questions auxquelles nous apportons des réponses adéquates, mais sans pour autant remettre en question la course au profit et à la croissance infinie qui fait rage dans notre économie.
L’économie sociale et solidaire, c’est prendre le contre-pied de cette manière de penser. L’économie sociale et solidaire, c’est penser le monde différemment en imaginant une économie basée sur le respect de l’humain, de l’environnement et surtout, point le plus important pour moi, qui s’affranchit du rapport patron-salarié, comme par exemple dans les coopératives. En une phrase : c’est l’économie de l’avenir.
Bien que ce soit un thème encore méconnu, le PSS a déjà pris position sur la question. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à consulter la déclaration de Bienne (www.sp-ps.ch/fr/declaration-de-bienne). L’économie sociale et solidaire est probablement la seule traduction moderne des idéaux socialistes qui sont à la base de l’identité de notre parti. Quand nous parlons dans nos programmes de l’abolition de l’esclavage de l’homme par l’homme ou du dépassement du capitalisme, je ne peux y voir qu’une référence directe au monde de l’économie alternative et des coopératives. Alors, camarades, je vous invite à vous renseigner sur le sujet pour vous aussi porter les germes d’une économie plus juste et durable !