Le projet Mobilité 2030 est une nécessité pour notre canton. Stoppé depuis trop longtemps au feu rouge de l’immobilisme, le canton de Neuchâtel doit désormais aller de l’avant. Nos infrastructures ferroviaires et routières, désuètes, ne répondent plus aux exigences modernes. Les trains sont insuffisants en cadence et en vitesse, sans parler des points d’accès au réseau. Quant aux voitures, elles engorgent la majeure partie des routes aux heures de pointe et asphyxient les centres-villes.
Avec Mobilité 2030 et ses quatre axes – RER, routes cantonales, routes nationales et mobilité douce – qui s’imbriquent et se complètent, notre canton s’affranchit enfin des querelles du passé. L’ensemble des régions et des Neuchâtelois-e-s sont pris en compte, sont concernés, par des mesures d’assainissement et d’amélioration qui profiteront à toutes et tous.
Le oui fort de tout un canton, de toutes ses régions doit résonner jusqu’à Berne, jusqu’aux Chambres fédérales, pour inscrire dans les esprits l’image d’un canton qui se projette résolument dans l’avenir. L’image d’un canton qui fait le choix de connecter plus efficacement ses régions entre elles bien sûr, mais aussi vers et avec les régions voisines. Pour construire son avenir au travers de son développement économique, culturel et social.
En priorisant développement des transports publics et limitation de l’empreinte spatiale, le projet Mobilité 2030 donne également des gages à une politique soucieuse des générations à venir voulue par le PSN. Enfin, la mobilité est un outil parmi d’autres, mais un levier incontournable pour davantage de justice sociale.
Le 28 février, glissons un OUI unanime dans l’urne, un OUI à la hauteur de nos ambitions et de celles de toute une région.