Une fois de plus les primes d'assurance-maladie augmentent en Suisse. Dans notre canton, la hausse des primes s'élève en moyenne à 5,6%! A l'évidence, cette augmentation fragilisera encore plus la situation financière de nombreus ménages. Pour les personnes de condition économique modeste, la charge financière que représente l'assurance- maladie s'accroît sans cesse.

Une fois de plus les primes d'assurance-maladie augmentent en Suisse. Dans notre canton, la hausse des primes s'élève en moyenne à 5,6%! A l'évidence, cette augmentation fragilisera encore plus la situation financière de nombreus ménages. Pour les personnes de condition économique modeste, la charge financière que représente l'assurance- maladie s'accroît sans cesse.

Cette hausse, incessante depuis plusieurs années, est la preuve de l'inefficience du système concurrentiel mis en place. Les Conseils d'administration qui dirigent les assurances, rappelons-le, ne sont pas des autorités élues, mais bien des conciles dont la recherche du profit est l'unique but. 25 milliards sont aujourd'hui gérés par ces assurances maladies, sans véritable contrôle démocratique. Peu de transparence dans les comptes, bien qu'une commission de surveillance ait enfi été, après de longs débats aux Chambres, instaurée par le Parlement en 2015. Et que dire de certains élus de droite au Parlement, dont un bon tiers siège dans les Conseils d'administration des assurances maladie et défendent sans sourciller les intérêts des assureurs au lieu des intérêts de la population?

L'autementation des primes est un beau cas d'école de privatisation des bénéfices et mutualisation des charges, puisqu'au final ce sont les collectivités publiques qui passeront à la caisse. Le PSN désapprouve l'annonce faite aujourd'hui par le Conseil d'Etat de diminuer les prestations offertes en matière de subsides. Ceux-ci permettent à de nombreux ménages à bas revenu de faire face aux dépenses de la santé. Les priver de cette aide n'est pas acceptable.

Pour le PSN, le système d'assurances maladie aux mains de privés doit être revu. Leur course au profi, avec une volonté manifeste de réduire les prestations, va dans le mur.

24. oct 2016