La situation actuelle qui contraint le gouvernement à devoir avancer avec un parlement à majorité de droite complique considérablement le travail des ministres socialistes. Il est plus que jamais essentiel qu’une double majorité de gauche sorte des urnes au mois d’avril.
La dernière session du budget cantonal a montré que l’alliance des partis de gauche était indispensable pour contrer le démantèlement des finances publiques engagé par la droite et donc agir pour davantage de justice sociale.
Personne parmi les partis de gauche, mais aussi parmi l’ensemble des forces progressistes, ne peut imaginer abandonner les rênes du Canton pour quatre longues années à une droite dont l’arrogance aura marqué la législature écoulée.
Les conséquences d’une mise à l’écart de la gauche seraient réelles. Et ce sont principalement les personnes qui ont besoin du soutien de l’Etat mais aussi la classe moyenne qui en feraient les frais.
Si ensemble nous sommes plus forts, ce n’est pas parce que nos points de vue sont à l’unisson permanent, bien au contraire. Nos différences font notre force tant au sein du PSN qu’au sein de la gauche neuchâteloise. Elles l’ont toujours fait.