PSNLa relative prospérité de notre économie dissimule de moins en moins les déséquilibres qui existent au sein de notre société : riches et pauvres, spéculateurs et travailleurs, hommes et femmes,
bien-portants et malades, etc. Dans le même temps, les discours de haine, qui accompagnent notamment la médiatisation des migrations, fragilisent toujours davantage une cohésion déjà mise à mal par une économie plus que jamais tournée vers le profit individuel au détriment du bien-être général. A ce jeu-là, la Suisse et notre canton n’ont rien à gagner, bien au contraire. Opposer, stigmatiser, discriminer en faisant de l’autre le problème n’enrichit en rien. Populistes et opportunistes auront tôt fait de faire de la victime d’un jour le problème du lendemain, mais sans jamais travailler sur les causes des inégalités.
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